Dans la France de 2008, tous les mécanismes de la société semblent se détériorer en même temps: remise en cause des élites, montée de l'individualisme, capitalisme débridé, croissance médiocre, baisse du pouvoir d'achat et chômage... exactement comme dans les années 30. Que faire ?
Avec la crise financière, cette fois c'est sûr : le schéma des années 30 est devant nous. Le krach des " subprimes " américains n'est que la partie émergée d'une crise mondiale qui va assombrir la conjoncture en 2008 et 2009. Comme dans les années 30, la crise provient d'une longue période d'argent facile et d'endettement excessif. Comme dans les années 30, nous sommes à la veille d'un gigantesque retournement idéologique, qui va remettre en cause le libéralisme et la mondialisation. Il y a soixante-dix ans, le repli sur la nation et l'éclipse de la démocratie avaient déclenché un enchaînement fatal jusqu'à la dépression et finalement la guerre mondiale.
Pourquoi une manifestation, pourtant encadrée, bascule-t-elle dans la violence ? Comment expliquer qu’un individu change de comportement dans une foule ? Qu’advient-il de notre libre arbitre lorsque nous nous rassemblons en nombre ? Qu’est-ce qu’un leader charismatique et comment s’y prend-on pour convertir une foule à ses idées ? Comment sommes-nous passés de la dictature du souverain à celle de l’opinion publique ? Avec ce livre de 1895 promis à un succès mondial, Gustave Le Bon (1841-1931) dissèque l’âme des foules, cette logique grégaire qui fait sauter les digues individuelles et emporte tout sur son passage dès lors qu’une masse se constitue. Un classique à l’origine de la psychologie sociale.
La prochaine présidentielle sera dominée par ceux qu'on appelle les populistes, à droite comme à gauche. Ils se nourrissent de l'extraordinaire dégringolade de la France depuis dix ans : effondrement de la classe moyenne, baisse de la richesse par habitant, chômage permanent, auxquels s'ajoute, depuis les attentats et la crise des migrants, un sentiment d'insécurité renforcé.
François Lenglet explore les causes de cette éclipse française : l'union monétaire, ou plutôt l'usage que nous en avons fait. Les illusions de la génération libérale, au pouvoir aujourd'hui. Le déni des responsables politiques, dont les tabous bloquent l'Etat et les entreprises. Et cela jusqu'à Hollande et Sarkozy, ces frères jumeaux dans l'impuissance économique.
Les Français veulent désormais être protégés. Et c'est pour cela que les solutions des partis nationalistes et souverainistes séduisent. François Lenglet les dissèque car, dans l'histoire, nombre de leurs mesures ont fini par être adoptées, y compris par des partis traditionnels. Est-ce un mal ? Sans complaisance, il propose des orientations efficaces pour garantir à la France un futur moins sombre. 2017 nous donnera une vraie chance. Peut-être la dernière. Sinon... Tant pis, nos enfants paieront.
Twenty-five years ago, Neil Howe and the late William Strauss dazzled the world with a provocative new theory of American history. Looking back at the last 500 years, they’d uncovered a distinct pattern: modern history moves in cycles, each one lasting roughly eighty to one hundred years, the length of a long human life, with each cycle composed of four eras—or “turnings”—that always arrive in the same order and each last about twenty years. The last of these eras—the fourth turning—was always the most perilous, a period of civic upheaval and national mobilization as traumatic and transformative as the New Deal and World War II, the Civil War, or the American Revolution.
Now, right on schedule, our own fourth turning has arrived. And so Neil Howe has returned with an extraordinary new prediction. What we see all around us—the polarization, the growing threat of civil conflict and global war—will culminate by the early 2030s in a climax that poses great danger and yet also holds great promise, perhaps even bringing on America’s next golden age. Every generation alive today will play a vital role in determining how this crisis is resolved, for good or ill.
Illuminating, sobering, yet ultimately empowering, The Fourth Turning Is Here takes you back into history and deep into the collective personality of each living generation to make sense of our current crisis, explore how all of us will be differently affected by the political, social, and economic challenges we’ll face in the decade to come, and reveal how our country, our communities, and our families can best prepare to meet these challenges head-on.
Krach financier, panique, fuite vers la liquidité : la crise qui entraîne aujourd’hui le monde vers son effondrement est comparable à celle des années trente, mue, à nouveau, par ce que Keynes appelait « le désir morbide de liquidité » et Freud, plus abruptement « la pulsion de mort ». Nichée au cœsur du capitalisme, cette pulsion le pousse à détruire et à s’autodétruire. C’est entre le « mardi noir » et l’arrivée des nazis au Reichstag, que Freud, désabusé, découvre le rôle de la pulsion de mort dans la civilisation. Au même moment, Keynes, dont l’œuvre ne peut être comprise sans sa lecture permanente de Freud, traduit cette pulsion dans le désir insatiable d’argent. Cet ouvrage propose une lecture du capitalisme à travers le double prisme de Freud et de Keynes. Il dévoile comment ce tout jeune système au regard de l’histoire de l’humanité est porteur de menaces pour elle, par son simple désir de détruire et de mourir, et laisse entrevoir « l’au-delà du capitalisme ». Fruit de plus de dix ans de recherches de Gilles Dostaler et de Bernard Maris, il se trouve être, brutalement, d’une extraordinaire actualité.
This original and panoramic book proposes that the underlying forces of demography and globalisation will shortly reverse three multi-decade global trends – it will raise inflation and interest rates, but lead to a pullback in inequality. “Whatever the future holds”, the authors argue, “it will be nothing like the past”. Deflationary headwinds over the last three decades have been primarily due to an enormous surge in the world’s available labour supply, owing to very favourable demographic trends and the entry of China and Eastern Europe into the world’s trading system. This book demonstrates how these demographic trends are on the point of reversing sharply, coinciding with a retreat from globalisation. The result? Ageing can be expected to raise inflation and interest rates, bringing a slew of problems for an over-indebted world economy, but is also anticipated to increase the share of labour, so that inequality falls. Covering many social and political factors, as well as those that are more purely macroeconomic, the authors address topics including ageing, dementia, inequality, populism, retirement and debt finance, among others.
This book will be of interest and understandable to anyone with an interest on where the world’s economy may be going.