Capitalisme et pulsion de mort

Bernard Maris Gilles Dostaler

Description :
Krach financier, panique, fuite vers la liquidité : la crise qui entraîne aujourd’hui le monde vers son effondrement est comparable à celle des années trente, mue, à nouveau, par ce que Keynes appelait « le désir morbide de liquidité » et Freud, plus abruptement « la pulsion de mort ». Nichée au cœsur du capitalisme, cette pulsion le pousse à détruire et à s’autodétruire. C’est entre le « mardi noir » et l’arrivée des nazis au Reichstag, que Freud, désabusé, découvre le rôle de la pulsion de mort dans la civilisation. Au même moment, Keynes, dont l’œuvre ne peut être comprise sans sa lecture permanente de Freud, traduit cette pulsion dans le désir insatiable d’argent. Cet ouvrage propose une lecture du capitalisme à travers le double prisme de Freud et de Keynes. Il dévoile comment ce tout jeune système au regard de l’histoire de l’humanité est porteur de menaces pour elle, par son simple désir de détruire et de mourir, et laisse entrevoir « l’au-delà du capitalisme ». Fruit de plus de dix ans de recherches de Gilles Dostaler et de Bernard Maris, il se trouve être, brutalement, d’une extraordinaire actualité.
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Souriez, vous êtes Français !

Bernard Maris

Description :
« Ce “magnifique pays d’assistés”, c’est ainsi que nous voit The Guardian de Londres. Pays de fonctionnaires, de retraités, de profiteurs de l’État-providence. Certes, The Guardian reconnaît que grâce au système de Sécurité sociale il y a moins d’écart entre les riches et les pauvres en France qu’au Royaume-Uni ; mais ce système de providence étatique diminue notre esprit de conquête. Refus du risque égale rente, égale peur ? Bureaucratie égal inefficacité ? Vraies ou fausses questions ? Elles sont au cœur des reproches des patrons, qui ne cessent de râler contre les formulaires qu’on leur demande sans cesse de remplir et contre cette bureaucratie… qui ne se laisse pas faire. » Ce mélange unique d’histoire économique, de liberté pamphlétaire, de traditions bousculées, de foucades, de bagarres utiles ou de mécontentements joyeux : c’est la parole de Bernard Maris, et son regard incomparable. Mais oui, souriez, vous êtes français ! Traversez notre beau et bizarre pays, comprenez-le, aimez-le, changez-le !
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