Capital Rules : The Construction of Global Finance

Rawi Abdelal

Description :
The rise of global financial markets in the last decades of the twentieth century was premised on one fundamental idea: that capital ought to flow across country borders with minimal restriction and regulation. Freedom for capital movements became the new orthodoxy. In an intellectual, legal, and political history of financial globalization, Rawi Abdelal shows that this was not always the case. Transactions routinely executed by bankers, managers, and investors during the 1990s--trading foreign stocks and bonds, borrowing in foreign currencies--had been illegal in many countries only decades, and sometimes just a year or two, earlier. How and why did the world shift from an orthodoxy of free capital movements in 1914 to an orthodoxy of capital controls in 1944 and then back again by 1994? How have such standards of appropriate behavior been codified and transmitted internationally? Contrary to conventional accounts, Abdelal argues that neither the U.S. Treasury nor Wall Street bankers have preferred or promoted multilateral, liberal rules for global finance. Instead, European policy makers conceived and promoted the liberal rules that compose the international financial architecture. Whereas U.S. policy makers have tended to embrace unilateral, ad hoc globalization, French and European policy makers have promoted a rule-based, "managed" globalization. This contest over the character of globalization continues today.
Recommandations :
  Elucid - Trahison de nos "élites" : une France vassalisée peut-elle survivre ? -   Arnaud Montebourg

Notre première mondialisation : leçons d'un échec oublié

Suzanne Berger

Description :
La mondialisation est-elle irréversible? Vide-t-elle les démocraties de leur contenu en plaçant hors de leur portée les mutations économiques et sociales qu'elle engendre? Condamne-t-elle les mouvements de gauche à une posture de résistance sans alternative? À toutes ces questions, beaucoup répondent volontiers positivement. Pourtant, la comparaison de notre mondialisation avec celle qui, de 1870 à 1914, transforma l'économie nord-atlantique, souligne la faiblesse de ces analyses. La «première mondialisation», si l'on considère notamment l'expérience de la France, n'empêcha pas les États de mettre sur pied des politiques de redistribution et de jeter les bases de ce qui deviendrait un jour l'État-providence. En outre, elle rencontra sur son chemin une gauche internationaliste qui y vit une occasion de sceller la solidarité entre travailleurs par-delà les frontières. Enfin, cette mondialisation que nombre de nos prédécesseurs voyaient déjà comme le nouveau sens de l'histoire se fracassa sur la Première Guerre mondiale. Dans cet essai, Suzanne Berger fait du regard sur l'histoire un regard sur nous-mêmes, nos défaillances, nos erreurs et nos raisons d'espérer.
Recommandations :
  Elucid - Trahison de nos "élites" : une France vassalisée peut-elle survivre ? -   Arnaud Montebourg

Discours de la servitude volontaire

Etienne de La Boétie

Description :
Le renom d'Etienne de La Boétie, ami de Montaigne, s'attache à un écrit composé "à l'honneur de la liberté, contre les tyrans";. Comment expliquer qu'un peuple entier puisse ployer sous le joug d'un seul homme sans force ni prestige ? A cette question, l'auteur répond que la servitude est volontaire ; ce sont les peuples qui, en acceptant de se soumettre, contreviennent à ce qu'il y a de plus profond dans la nature humaine : la liberté. Pourtant, et c'est là tout le scandale dénoncé par l'auteur, rien de plus simple que s'affranchir du tyran. "Soyez résolus de ne servir plus, et vous voilà libres";, affirme-t-il. Interrogeant les ressorts secrets de la domination, La Boétie construit une oeuvre majeure pour l'histoire de la pensée politique.
Recommandations :
  Elucid - Trahison de nos "élites" : une France vassalisée peut-elle survivre ? -   Arnaud Montebourg

Sauver l'Europe !

Hubert Védrine

Description :
L'Union se construirait en dépassant les identités. On les ferait rentrer, au chausse-pied si nécessaire, dans «plus d'Europe». Et ce «dans l'intérêt des peuples» Cette vision bien-pensante, autoritaire et pétrie de bonnes intentions, a dominé la scène politique pendant des décennies. L'intégration européenne se heurte pourtant, depuis plus de vingt ans, à une résistance croissante, passive ou active. Une résistance qui s'est exprimée lors de divers référendums, et qui a culminé en juin 2016 avec le Brexit, symptôme d'un mal plus large que certains ne veulent pas regarder en face. Avec arrogance, les élites ont condamné le vote britannique comme populiste et aberrant. Ne faudrait-il pas, pourtant, que celles-ci se décident à entendre la colère qui gronde et qu'elles acceptent de se réconcilier enfin avec les peuples pour sauver, avec eux, le projet européen? Avec une parole libre et sans détour, Hubert Védrine explicite les ressorts de la crise de confiance dans l'Union européenne et développe des propositions claires pour la surmonter.
Recommandations :
  Thinkerview - France : réveiller nos vieux démons ? -   Arnaud Montebourg