La science, la politique : deux vocations profondément divergentes. L'une requiert modestie et disponibilité de l'esprit. L'autre, déchirée entre l'éthique de la conviction et l'éthique de la responsabilité, souffre d'une contradiction nécessaire qui toujours lui interdira la certitude scientifique. Telles sont les lignes directrices de cette profonde analyse, d'une urgence si actuelle à laquelle nous convie le plus grand sociologue allemand de ce siècle.
"Cet ouvrage a pour objet les lois, les coutumes et les divers usages de tous les peuples de la terre. On peut dire que le sujet en est immense, puisqu'il embrasse toutes les institutions qui sont reçues parmi les hommes ; puisque l'auteur distingue ces institutions ; qu'il examine celles qui conviennent le plus à la société, et à chaque société ; qu'il en cherche l'origine ; qu'il en découvre les causes physiques et morales ; qu'il examine celles qui ont un degré de bonté par elles-mêmes et celles qui n'en ont aucun ; que de deux pratiques pernicieuses, il cherche celle qui l'est plus et celle qui l'est moins ; qu'il y discute celles qui peuvent avoir de bons effets à un certain égard, et de mauvais dans un autre. Il a cru ses recherches utiles, parce que le bon sens consiste beaucoup à connaître les nuances des choses." Montesquieu
Ce matin, Marina est surexcitée ! C'est la première fois qu'elle assiste à la course à l'élection présidentielle depuis le territoire français. Elle en profite pour nous livrer ses impressions.
La Culture est une société galactique, modèle respecté de liberté et d’abondance, où les limites de l’évolution humaine ont été atteintes. C’est aussi un monde où se côtoient humains, extraterrestres et intelligences artificielles. Mais les ennemis foisonnent et la Culture devra faire face aux complots, aux guerres et se battre pour préserver son idéal de civilisation. Une épopée mythique qui nous embarque jusqu’aux confins de la galaxie. Petit bijou du space opera, le Cycle de la culture est une saga indispensable pour les mordus de science-fiction
Alors que s'accroissent la colère et le mécontentement devant les injustices sociales, de nombreuses manifestations citoyennes sont l'objet d'une répression de plus en plus violente. « Un pays qui se tient sage » invite des citoyens à approfondir, interroger et confronter leurs points de vue sur l'ordre social et la légitimité de l'usage de la violence par l'Etat.
Les espaces infinis sont enfin devenus accessibles ! Grâce à l'Artefact, une étrange matière découverte sur un satellite de Saturne, on peut désormais voyager à la vitesse de la lumière. La Griffe du Lion, une exoplanète ayant révélé des caractéristiques semblables à la Terre, devient un objectif possible.
Une aubaine alors que la Terre doit faire face à une surpopulation grandissante accompagnée d'un épuisement des ressources. Et que la colère des colons gronde sur Mars, où la terraformation n'a pas tenu ses promesses.
Heureusement, la construction du vaisseau à destination de La Griffe du Lion arrive à son terme. Quatre mille pionniers embarquent pour un voyage de huit ans. Mais, bientôt, une mutinerie éclate à bord...
Une nouvelle aventure dans l'univers de Pyramides
Dans la Mésopotamie antique, Shory, une jeune esclave, est vendue à un mystérieux individu nommé Atim, qui lui propose un marché : l'envoyer dans un fort, qu'elle devra protéger, en échange de sa liberté. Elle accepte et rejoint une étrange construction, entourée d'une forêt profonde, peuplée de créatures menaçantes. Elle y grandit en compagnie de soixante-neuf autres rescapés, originaires de différentes périodes de l'histoire humaine. Tous ont rencontré Atim et ont pour mission de protéger le Fort. Ce sont les Vigiles.
Mais lorsqu'arrive Léna, jeune femme du XXIIe siècle qui n'a qu'une seule idée en tête, quitter ce lieu et se rendre au-delà de la forêt afin de retrouver sa fille, Shory se décide à l'aider. Ce voyage sans retour répondra-t-il à toutes leurs questions ? Dont la première : où sont-elles réellement ?
2182, des colons fuient la Terre devenue stérile dans une vingtaine d'immenses vaisseaux pour un voyage de deux cents ans. Toutes prennent la direction de Sinisyys, une autre planète bleue, dans le système 82 Eridani. Une seconde chance pour l'humanité. Mais à leur réveil d'un long sommeil en biostase, les occupants du Stern III ne se trouvent pas sur le nouvel Éden tant souhaité. Ici, point de voûte étoilée, et l'IA du vaisseau en panne ne peut leur donner aucune indication.
Les seuls indices que les passagers ont sont l'extraordinaire évolution de la forêt qui sert de poumon au vaisseau, et des Jardiniers – des pucerons génétiquement modifiés devenus scarabées. Combien de temps ont-ils bien pu passer en stase pour qu'une telle chose soit possible ? Et quel est cet environnement froid et noir, ressemblant à un tunnel aux proportions dantesques ?
Ils voyagent dans le temps mais à sens unique, vers l'avenir, dans des bulles de stase qui leur permettent de franchir les siècles ou les millions d'années.
Ils ne sont plus que trois cents. Toute l'humanité, qui se cherche un nouveau pays d'années. Et lorsque Marta Korolev meurt, assassinée d'une façon étrange et effrayante, naufragée de la temporalité, ils savent qu'un assassin se cache parmi eux.
Que Wil Brierson, l'unique policier de la communauté doit démasquer.
Avant qu'il n'extermine le reste de l'espèce humaine...
Peut-être avons-nous honte aujourd'hui de nos prisons. Le XIXe siècle, lui, était fier des forteresses qu'il construisait aux limites et parfois au cœur des villes. Ces murs, ces verrous, ces cellules figuraient toute une entreprise d'orthopédie sociale.
Ceux qui volent, on les emprisonne ; ceux qui violent, on les emprisonne ; ceux qui tuent, également. D'où vient cette étrange pratique et le curieux projet d'enfermer pour redresser, que portent avec eux les Codes pénaux de l'époque moderne? Un vieil héritage des cachots du Moyen Âge? Plutôt une technologie nouvelle : la mise au point, du XVIe au XIXe siècle, de tout un ensemble de procédures pour quadriller, contrôler, mesurer, dresser les individus, les rendre à la fois «dociles et utiles». Surveillance, exercices, manœuvres, notations, rangs et places, classements, examens, enregistrements, toute une manière d'assujettir les corps, de maîtriser les multiplicités humaines et de manipuler leurs forces s'est développée au cours des siècles classiques, dans les hôpitaux, à l'armée, dans les écoles, les collèges ou les ateliers : la discipline.
La prison est à replacer dans la formation de cette société de surveillance.
La pénalité moderne n'ose plus dire qu'elle punit des crimes ; elle prétend réadapter des délinquants. Peut-on faire la généalogie de la morale moderne à partir d'une histoire politique des corps?