"L'Art d'avoir toujours raison" d'Arthur Schopenhauer est un ouvrage captivant qui plonge le lecteur dans les subtilités de l'argumentation et de la persuasion. Schopenhauer, philosophe renommé, explore avec perspicacité les stratégies et les tactiques utilisées pour convaincre et gagner un débat, même lorsque la vérité n'est pas nécessairement du côté de celui qui argumente. À travers des exemples concrets et des analyses fines, l'auteur dévoile les ruses rhétoriques, les sophismes et les artifices qui peuvent être employés pour donner l'apparence de la validité à un point de vue. Cet ouvrage offre ainsi un voyage fascinant dans l'art subtil de la persuasion et met en lumière les rouages souvent méconnus de la dialectique. Que l'on soit adepte des débats intellectuels ou simplement curieux de mieux comprendre les mécanismes de la communication, "L'Art d'avoir toujours raison" offre une exploration éclairante et astucieuse de la manière dont les mots peuvent être utilisés pour influencer et convaincre, même dans les situations les plus délicates.
Dédié à Laurent de Médicis, Le Prince est une œuvre nourrie par l'expérience d'ambassadeur de son auteur. Machiavel y définit les fins du gouvernement : sur le plan extérieur, maintenir à tout prix son emprise sur les territoires conquis ; sur le plan intérieur, se donner les moyens de rester au pouvoir. Parce que les hommes sont égoïstes, le prince n'est pas tenu d'être moral. Il doit être craint en évitant de se faire haïr par le peuple. La réduction de Machiavel au machiavélisme est cependant trop simpliste. On peut même lire Le Prince comme une des premières œuvres de science politique, l'auteur ne cherchant qu'à décrire les mécanismes du pouvoir, à la manière du physicien qui détermine les lois de la gravitation. Rousseau ou encore Spinoza ont même pensé que Le Prince s'adressait en vérité au peuple pour l'avertir des stratégies utilisées par les tyrans. Œuvre géniale dans son ambiguïté, Le Prince peut donc être lu soit comme un traité de gouvernement à l'usage du despote, soit comme un ouvrage de science, voire comme une critique déguisée du despotisme.
Pendant des siècles, les chantres du progrès par la technique et la science appliquée ont promis à l’humanité le bonheur pour demain. L’emballement numérique et la perspective de technologies « révolutionnaires » ou « disruptives » ont redonné un nouveau souffle aux promesses d’un monde technologique meilleur, d’abondance et de bonheur pour tous.
Non content de tailler en pièces ce « technosolutionnisme » béat, ignorant les contraintes du monde physique et de ses ressources limitées, l’auteur questionne aussi les espoirs de changement par de nouveaux modèles économiques plus « circulaires » ou le pouvoir des petits gestes et des « consomm’acteurs », face aux forces en présence et à l’inertie du système.
Une fois balayées les promesses mystificatrices ou simplement naïves, nous pouvons mettre en œuvre, dès maintenant et à toutes les échelles, une foule de mesures salutaires.