Un magnifique témoignage de la jeunesse engagée à travers le monde. Indispensable et plein d’espoir.
Depuis 6 ans, Melati, 18 ans combat la pollution plastique qui ravage son pays l’Indonésie. Comme elle, une génération se lève pour réparer le monde. Partout, adolescents et jeunes adultes luttent pour les droits humains, le climat, la liberté d’expression, la justice sociale, l’accès à l’éducation ou l’alimentation. La dignité. Seuls contre tous, parfois au péril de leur vie et sécurité, ils protègent, dénoncent, soignent les autres. La Terre. Et ils changent tout. Melati part à leur rencontre à travers le globe. Elle veut comprendre comment tenir et poursuivre son action. Des favelas de Rio aux villages reculés du Malawi, des embarcations de fortune au large de l’île de Lesbos aux cérémonies amérindiennes dans les montagnes du Colorado, Rene, Mary, Xiu, Memory, Mohamad et Winnie nous révèlent un monde magnifique, celui du courage et de la joie, de l’engagement pour plus grand que soi. Alors que tout semble ou s’est effondré, cette jeunesse nous montre comment vivre. Et ce qu’être au monde, aujourd’hui, signifie.
Enfant du xxie siècle, l’héroïne d’Une fille dans la ville veut la passion sans attache, la liberté sans devoir, le travail sans contrainte. Paris est trop petit. À New York, en pleine bulle Internet, elle crée son entreprise, travaille et sort beaucoup. Après les attentats du 11 septembre, elle juge ses rêves obscènes. Elle cherche l’amour. De New York à Kaboul, via Paris, Séoul et Mexico, Une fille dans la ville est un road-movie passionnant autour de la folie économique, un tableau terrifiant sur les sentiments amoureux à l’heure de la mondialisation, le roman caustique d’une génération au bord du gouffre.
Après Une fille dans la ville, critique féroce des allumés du "miracle économique", Flore Vasseur autopsie l'oligarchie financière, prisonnière de sa sophistication et de ses dogmes morbides, qui peut et va dévaster le monde. C'est le scénario d'une explosion définitive qui pourrait bien préfigurer la prochaine étape du capitalisme.
"Je devrais m'arrêter, chercher une reconversion. Les pires crapules de la planète sont comme moi. Ils financent la lutte contre le paludisme, créent des écoles en Afrique, investissent dans l'éolien. Ils invitent Nelson Mandela à leur anniversaire. Ils écoutent Bono comme le Messie, veulent serrer la main d'Angelina Jolie. Ils achètent des Bionic, ces sous-marins individuels de luxe vendus 130 000 euros pièce. Ils fuient le monde, le survolent en jets privés. Dans les journaux, ils s'affichent en Prius. Ils cherchent une rédemption par l'art, investissent dans n'importe quoi. Pour nous, il n'y aura jamais de punition. La vie est une farce. Je suis un pur produit du fascisme occidental. J'aimerais appuyer sur la touche "échappe".
Pierre, fils de plombier à Clermont-Ferrand, s'est réfugié dans les mathématiques pour oublier l'enfance. Boursier, polytechnicien, devenu roi du "quant" dans une grande banque française, il fabrique des programmes de calcul systémique qui engrange des millions. L'anorexie de sa fille, la mort de son père, le 11 septembre, la rencontre d'une prostituée drôle et tendre poussent progressivement cette star des marchés financiers à s'interroger sur sa vie d'homme. À s'humaniser, malgré lui.
Au même moment, les marchés financiers s'effondrent. Les Maîtres de l'Univers sont traînés dans la boue, l'empire américain flanche, la Chine veut supprimer le dollar. Pierre voit son monde de yuppies sombrer dans la déprime, la fuite en avant.
Une septuagénaire redoutable, à la tête du "Bilderberg" - un gouvernement mondial secret qui a organisé la domination de l'Amérique sur la planète – le convoque à New York. Acculée à l'échec, à la remise en cause, à la mort, elle veut sauver, une dernière fois, l'humanité. Personne ne doit succéder à l'Empire. Pierre sera l'instrument de l'acte terroriste ultime, scénario catastrophe du FBI. Un kamikaze en Berluti. Pour lui, c'est le seul moyen de récupérer sa vie.
Clara, Jérémie, Bertrand, Vanessa, Sébastien, Antoine, Alison appartiennent à la première génération élevée par les marques, la télévision et l’algorithme de Google. Ces bons petits de la méritocratie se sont connus bébés requins à HEC. À 40 ans, ils se trouvent aux portes du pouvoir de la finance, la politique, la communication, la presse et du hacking. Ils représentent la relève, le Club Mickey des affaires. Ils se croient surpuissants, redoutent le déclassement. Ne pas devenir totalement fou est leur unique objectif.
De petit accommodement en grand renoncement, ils participent à la collusion entre finance mondiale et dirigeants politiques européens qui ruinent le Vieux Continent. Jusqu’au jour où l’un des sept amis est retrouvé mort. Suicide ? Assassinat ? Aujourd’hui, tout est suspect.
En bande organisée s’inspire de faits réels. Il est le fruit d’une enquête menée par l’auteur sur les manipulations de certains pays de la zone euro pour accéder à la monnaie unique. Sommes nous toujours en démocratie ? Qui nous gouverne ? Que vaut la réussite dans un monde condamné à sa perte ?
Il faut lire de toute urgence ce thriller économique et politique qui nous embarque dans un train fantôme, dévale les montagnes russes et nous promet le grand huit à chaque page. Si vous n’avez pas peur, plongez dans ce roman hallucinant. Sinon, continuez à regarder la télévision.
Il voulait juste changer le monde.
Petit génie de l'informatique, Aaron Swartz s'est toujours battu pour un Internet en libre accès. Fondateur de Reddit et de la licence Creative Commons, le jeune activiste n'a jamais abandonné l'utopie des débuts : celle d'une Toile indépendante, sans censure ni frontières – là où Etats et multinationales cherchent à faire de nos écrans un outil de contrôle. La revanche de ces derniers n'en est que plus terrible : arrêté par le FBI en 2016, Swartz se voit menacé de 35 ans de prison – une perspective qu'il fuira de la manière la plus brutale qui soit.
Portrait d'un héros tourmenté, asocial, idéaliste – fragments d'une vie météorique, d'un martyr de la liberté.