Dans ce livre d’intervention qui analyse le choc du 7 octobre et ses retombées, notamment en France, Alain Gresh, spécialiste reconnu du Proche-Orient et du monde arabe, veut prendre part aux débats qui ont secoué l’opinion: usage du concept de “terrorisme” et positionnement occidental. Ce faisant, il nous invite à replonger dans le passé pour s’interroger sur l’avenir.
La Déclaration Balfour est une simple lettre adressée par le ministre des affaires étrangères britannique à Lord Rothschild, pour lui communiquer l'engagement du Gouvernement britannique en faveur de l'établissement d'un foyer national juif en Palestine. C'est engagement est tenu à la suite des victoires alliées au Proche-Orient, du partage de la région entre la France et la Grande-Bretagne et de l'obtention par celle-ci d'un mandat de la SDN sur la Palestine. C'est une étape importante vers la création de l'État d'Israël.
ublié pour la première fois en 1981, ce recueil d'articles n'a rien perdu de son actualité, tant la question juive et l'État d'Israël restent l'objet de tous les délires et de tous les mythes : délire meurtrier ou négateur des antisémites, raccourcis manipulateurs de l'apologétique sioniste et judéocentriste, élucubrations simplistes d'une certaine propagande antisioniste. C'est la formation et la persistance de ces mythes que décrit cet ouvrage. Après avoir retracé sans complaisance son parcours d'intellectuel juif anticolonialiste, l'auteur éclaire la trajectoire du peuple juif à travers les siècles en l'inscrivant dans son contexte social et historique. Armé d'une érudition sans pédantisme, il analyse la dynamique complexe qui a produit le projet sioniste et l'État d'Israël, où l'élan émancipateur noue une alliance paradoxale avec le facteur colonial et le jeu des grandes puissances. S'il refuse les mythes du sionisme, Maxime Rodinson ne remet pas en cause l'existence d'Israël, résultat d'un choix historique contestable mais irréversible. Mais le refus obstiné de reconnaître les conséquences tragiques de ce choix lui paraît une erreur fatale. Enfin, c'est en orientaliste chevronné qu'il décrypte l'aveuglement et l'incompréhension non moins fatals qui caractérisent les visions arabes d'Israël.
« L’Orient » est une création de l’Occident, son double, son contraire, l’incarnation de ses craintes et de son sentiment de supériorité tout à la fois, la chair d’un corps dont il ne voudrait être que l’esprit.
À étudier l’orientalisme, présent en politique et en littérature, dans les récits de voyage et dans la science, on apprend donc peu de choses sur l’Orient, et beaucoup sur l’Occident. C’est de ce discours qu’on trouvera ici la magistrale archéologie.
Le Manifeste du parti communiste (en allemand : Manifest der Kommunistischen Partei) est un essai politico-philosophique commandé par la Ligue des communistes (ancienne Ligue des justes), et rédigé en allemand par Karl Marx (qui intègre dans le texte certains passages écrits antérieurement par Friedrich Engels).
Écrit fin 1847 et début 1848 et publié en février 1848, il a été diffusé à l'origine sous le titre Manifest der kommunistischen Partei (Manifeste du parti communiste, bien qu'il n'existât alors aucun Parti communiste ; le terme « parti » désignait à l'époque l'ensemble des courants partisans du communisme), et il a ensuite été republié sous le titre Manifeste communiste.