L’industrie et les citoyens européens souffrent actuellement d’une crise énergétique sans précédent, très différente de celle des années 70, car elle n’est pas mondiale et qu’elle ne nous a pas pris au dépourvu. L’énergie est devenue chère et rare, en très peu de temps.
Samuel Furfari montre que cette crise est la conséquence directe des décisions politiques irrationnelles prises par les dirigeants européens.
Pendant 64 ans, de la création de la CECA en 1952 jusqu’en 2016, l’UE a pourtant mené une politique énergétique prévoyante et équilibrée , protégeant les citoyens et l’industrie.
Mais depuis une décennie environ, sous l’influence massive des ONG écologistes, les organes de direction de l’UE ont fait des choix radicaux : éliminer les ressources fossiles d’ici 2050, interdire la vente de véhicules thermiques neufs d’ici 2035, octroyer des subventions de développement gigantesques à la filière hydrogène, priver à l’inverse le nucléaire de toute aide et de toute planification intelligente, etc...
La guerre en Ukraine, loin d’être à l’origine de la crise, montre plutôt le désarmement énergétique unilatéral voulu par l’UE et que les citoyens de l’Union vont payer au prix fort : chauffage, transports et production plus chers, désastre industriel à l’arrivée.
Quelle place l'écologie réserve-t-elle à l'homme? Sous le couvert de craintes en partie justifiées sur l'avenir de la nature, ne risque-t-on pas de voir émerger une profonde remise en cause des conceptions judéo-chrétiennes et de la place de l'homme dans l'univers? C'est à cette interrogation essentielle que veut répondre Samuele Furfari. Pour lui, derrière le discours scientifique ou parfois pseudoscientifique de l'écologie se cache en fait le retour d'une nouvelle religion reprenant de manière moderne le culte de la nature des sociétés païennes. Passionnante et vitale, cette réflexion où se mêlent religion, morale et science, nous permet de mieux comprendre les termes d'un débat qui nous concerne tous.