1524, les pauvres se soulèvent dans le sud de l’Allemagne. L’insurrection s’étend, gagne rapidement la Suisse et l’Alsace. Une silhouette se... détache du chaos, celle d’un théologien, un jeune homme, en lutte aux côtés des insurgés. Il s’appelle Thomas Müntzer. Sa vie terrible est romanesque. Cela veut dire qu’elle méritait d’être vécue ; elle mériVoir plus
Tout commence par une folie. Le 28 avril 1789, quelques jours avant l’ouverture des états généraux, les ouvriers de la manufacture royale, m... enacés d’une baisse de salaire, mettent à sac la folie Titon.
Moins de trois mois passent. Au matin du 14 juillet, le peuple de Paris se soulève, la Bastille doit rendre gorge. Une myriade d’émeutiers, hommes et femmes, donnent chair à la révolte à coup de petits héroïsmes, morceaux de bravoure prosaïques : charrier des planches de bois, rouler les canons sur le pavé, soigner les blessés, encourager les uns, vilipender les autres, cogner, vociférer, mettre le feu aux poudres…
Parce que c’est depuis la foule sans nom que l’on comprend le soulèvement d’un peuple, Éric Vuillard déploie une narration collective composée de figures singulières, entraînées dans ce formidable élan qu’est la prise de la Bastille. Ses miniatures éclatantes forment une fresque magistraleVoir plus