«le climat change ? mais il a toujours changé !»
«le co2 ? ce n’est pas un poison !»
«les ours polaires ? ils prospèrent sur la banquise !»
«prévoir le climat ? mais on n’est même pas capable de prévoir la météo de la semaine prochaine !»
«de toutes façons, l’être humain s’est toujours adapté et s’adaptera encore !»
Qui n’a jamais entendu ou lu ces idées reçues ?
Alors que la réalité du changement climatique devient de plus en plus tangible, alors que pour les climatologues, la responsabilité humaine ne fait plus aucun doute, les climatosceptiques s’engouffrent dans la moindre formulation imprécise ou la moindre contradiction apparente et continuent à faire circuler des informations erronées, relayées jusqu’à plus soif sur les réseaux sociaux.
Acteur majeur de la recherche sur le climat en France, le CNRS considère que lutter contre cette désinformation fait partie de ses missions. Il a choisi de travailler avec le bloggeur BonPote et la graphiste Claire Marc pour offrir au lecteur cette bande dessinée, qui permet d’aborder simplement des concepts qui le sont moins.
Sous l’apparente légèreté du graphisme, cet ouvrage couvre des enjeux fondamentaux, et rend compte de ce que l’on sait vraiment sur le changement climatique, ainsi que de la façon dont ce savoir est construit. C’est ce qui fait la force de cet ouvrage.
Si vous pensiez qu’en 2020, les climatosceptiques avaient disparu, vous vous trompez. Même si le pourcentage exact des français qui nient le réchauffement climatique (ou la part de l’homme sur ce dernier) est difficile à déterminer, il y en a, et bien plus que ce que nous pourrions le penser. La liste est longue.
Il suffit parfois d’une phrase pour embraser la presse, une phrase pour mettre à mal des années de recherche scientifique. Loi de Brandolini oblige, il est impossible de répondre à chacun, même si parfois certains l’ont fait avec brio. Mais il est important de rappeler ce qu’est le GIEC. Rappeler ce qu’il fait, mais aussi ce qu’il ne fait pas, afin d’éviter que leurs propos soit récupérés à tort et à travers.