L'ouvrage relate de façon claire 35 années d'expérience, de recherche et d'exploitation du réacteur Phénix qui occupe une place à part dans le parc électronucléaire français. Construit en 1968, ce réacteur original à neutrons rapides et refroidi au sodium a été durant toutes ces années un formidable lieu d'expérience et de recherche pour la filière des réacteurs surgénérateurs. Joël Guidez, centralien 73, ancien patron de Phenix, spécialiste des réacteurs rapides au sodium relate cette formidable aventure au service des surgénérateurs de demain, plus fiables, plus sûrs, plus écologiques, en un mot au nucléaire de demain. Cet ouvrage, loin de toute polémique, synthétise pour les futurs réacteurs de quatrième génération le retour d'expérience de trente-cinq années riches et scientifiquement passionnantes.
Le réacteur Superphénix occupe une place à part, dans le parc électronucléaire français. Il reste aujourd’hui le plus puissant réacteur rapide refroidi au sodium, jamais construit et opéré dans le monde.
Construit en sept années de 1977 en 1984, il atteindra sa puissance nominale fin 1986. Cristallisant une forte opposition politique, il sera prématurément arrêté en 1997. L’expérience acquise durant les études de conception, les phases de fabrication, les onze années de fonctionnement, et le début du démantèlement représente cependant un volume considérable de données archivées par les différents acteurs. Ce livre tente de synthétiser, pour les futurs réacteurs de quatrième génération, les acquis techniques et scientifiques obtenus grâce à ce réacteur.
Il y a trente ans encore, personne n’aurait imaginé qu’il existerait bientôt à nouveau, sur les rives d’un fleuve aussi pollué que le Danube, des populations de castors sains et capables de survivre. Quant aux chevreuils, il est probable qu’ils «n’ont jamais été aussi heureux que de nos jours», profitant de la surproduction de l’agriculture et de la sursaturation du sol en azote. Telles sont les «surprises écologiques» que nous réserve cet ouvrage, prompt à remettre en cause les vues catastrophistes et inexactes qui se sont diffusées avec la mode de l’écologie. Celles-ci recourent souvent de façon abusive aux notions d’équilibre naturel ou d’économie de la nature, malencontreusement érigées en dogmes : car, lorsqu’un paysage menace d’être modifié par le tracé d’une route, il s’agit rarement d’une nature originelle et intacte, mais bien plutôt d’un substrat déjà transformé par l’homme. Étudiant le devenir de différentes espèces animales sur des sites déterminés, Josef Reichholf nous invite à faire confiance au jugement de la nature, à mieux évaluer ses dynamismes et ses capacités d’adaptation pour distinguer, précisément, les dangers véritables et les menaces fantasmées.
En 1656, après une existence mondaine où il cherche la gloire par l'exploitation de ses recherches scientifiques, Pascal entreprend une Apologie de la religion chrétienne que sa santé ne lui laissera pas le temps d'achever et dont nous restent seulement les fragments des Pensées. Le genre apologétique alors n'est pas nouveau. Mais Pascal écarte les démonstrations métaphysiques, inutiles et incertaines. Parce qu'il s'adresse au libertin, figure de l'incroyant, il ne parle pas d'emblée le langage de la foi que son interlocuteur ne recevrait pas : il ne part pas de Dieu pour aller à l'homme, mais de l'homme qui cherche le bonheur pour le tourner vers Dieu.
Le lecteur devient donc partenaire d'un dialogue : il s'aventure dans une démarche où tout son être est engagé et qui doit le conduire à se mettre en chemin vers un Dieu que ne chante plus l'harmonie brisée du cosmos, un Dieu plus que caché : un Dieu qui se cache. Et celui qui laisse les espaces infinis à leur effrayant silence est le même qui murmure à l'âme : « Console-toi, tu ne me chercherais pas si tu ne m'avais trouvé. »
La science a été au coeur de la civilisation occidentale. Elle lui a donné une suprématie mondiale pendant trois siècles. Elle a changé la condition humaine en améliorant la santé, la longévité, la dignité puisque, grâce aux machines, on a pu supprimer l’esclavage, le servage, le travail des enfants. Il est plus qu’urgent aujourd’hui qu’elle retrouve la place qui est la sienne : au cœur de nos vies, de notre culture et de l’avenir de notre pays.
Loin d’être arrogante, la science refuse toute idéologie. Elle est, au contraire, fondée sur l’humilité devant les faits. Elle est le moteur du changement, de l’anticonformisme. Elle est une grande aventure, car ses avancées sont imprévisibles. C’est pourquoi les doctrinaires, les idéologues et ceux qui voudraient que rien ne change luttent contre elle depuis trois siècles. C’est pourquoi, plus que jamais, il nous faut encourager les nouvelles générations à se diriger vers les études scientifiques et les nombreux métiers fondés sur la science et sa fille, la technologie.
Si vous vous êtes déjà demandé combien d'énergie nous utilisons et d'où elle vient - ou d'où elle pourrait venir - et en avez assez de tout ce "vent" autour de l'énergie et de "l'écoblanchiment", alors ce livre est fait pour vous !
Les ressources renouvelables sont immenses, mais notre consommation d'énergie est également énorme. Pour comparer des choses énormes les unes par rapport aux autres, nous avons besoin de chiffres, pas d'adjectifs.
Ce livre outrepasse toutes les déclarations contradictoires émanant des médias, du gouvernement et des lobbies. Il vous donne les chiffres et les faits dont vous avez besoin pour comprendre réellement tous les enjeux.
Si vous pensez qu'aucune solution n'est possible, alors lisez ce livre : vous y trouverez un discours honnête, à la fois réaliste et humoristique, présentant toutes les options énergétiques.
Cet ouvrage s'adresse non seulement aux étudiants et enseignants en développement durable et en écologie, mais aussi à tous ceux, politiques, journalistes, grand public, qui s'intéressent aux questions de développement durable, d'énergie et d'écologie.
"C'est à l'âge de quinze ans que le chant s'est éveillé en moi. Je m'ouvrais à la poésie et entrais, comme par effraction, dans la voie de la création... " Depuis son premier essai sur l'eau et la soif - unique témoin de son adolescence chinoise qu'il a emporté en France et dont il nous livre aujourd'hui la traduction - en passant par ses rencontres avec Gide, Vercors, Lacan, Michaux, Emmanuel, Bonnefoy et tant d'autres, François Cheng nous fait partager la longue route qui l'a conduit à devenir, lui l'exilé qui ne savait dire ni " bonjour " ni " merci " lorsqu'il est arrivé à Paris, un poète français.
Cette route, malgré les affres de la guerre en Chine, l'extrême précarité matérielle des premières décennies en France, et de cruels tourments intérieurs, mais est toujours éclairée par la poésie française qu'il intériorise au fond de sa nuit solitaire. Elle l'est aussi par un amour passionné pour la langue d'un pays dont François Cheng a fini par épouser le " chant " et le destin. La lumière singulière qui émane de ce récit est celle d'une symbiose qui unit la Voie du Tao et la voie orphique et christique, orientant sans cesse le poète vers l'authentique universel.
Lorsqu’il publie son essai De la démocratie en Amérique (1835), Alexis de Tocqueville est l’héritier d’un principe vaincu : l’aristocratie. À la lumière des événements révolutionnaires, il propose, avec l’Amérique comme point de départ, une analyse du principe vainqueur : la démocratie, qui est inséparablement gouvernement du peuple, société égalitaire et "esprit du temps". S’il est évident pour Tocqueville que l’humanité marche à grands pas vers l’âge démocratique, il n’en soulève pas moins ses faiblesses et ses dangers potentiels, son influence sur les mœurs des peuples ainsi que sur leurs lois et leurs institutions.
Rencontrant dès sa parution un vif succès en Europe et en Amérique, cette oeuvre majeure pour la pensée politique, philosophique et historique a marqué les esprits, par son aspect visionnaire à de nombreux égards.
Tocqueville est allé chercher aux États-Unis non pas un modèle, mais un principe à étudier, et une question à illustrer et à résoudre ; à quelles conditions la démocratie, si elle est un état de société, devient ce qu’elle doit être aussi, faute de conduire à une dictature : un état de gouvernement ...
L’Amérique lui offre, comme société et comme culture, une démocratie pure. Et un gouvernement déduit de cette démocratie pure. Une anti-Europe dans les deux cas, sans héritage aristocratique, sans legs absolutiste, sans passions révolutionnaires. Avec, au contraire, une tradition de libertés locales collectives. Par tous ces traits, mutatis mutandis, un objet de réflexion capital pour les Européens.