« Nous savons tous que notre monde s’est beaucoup endetté depuis des décennies et que sa “financiarisation” a atteint des proportions jamais atteintes auparavant, du moins en temps de paix.
Mais quelle est la gravité de ce phénomène ? Quelles sont ses conséquences sur la solidité de notre système financier, sur le fonctionnement de notre économie et sur l’avenir même de notre société ?
Il faut surtout comprendre comment notre monde a changé subrepticement de modèle : il a glissé, depuis deux décennies, vers un paradigme étrange, celui où l’essentiel de l’activité économique se traduit désormais par la hausse des valorisations d’actifs financiers au détriment de la croissance, des revenus salariaux et de l’investissement productif.
Il est temps de mettre fin au règne de l’illusion et de remettre en valeur les ressorts économiques fondamentaux sans lesquels il ne peut y avoir de vraie croissance. »
"En pleine pandémie mondiale, l’indice Dow Jones dépassait le cap des 30 000 points. Alors que l’économie faisait face à une récession brutale, les indices boursiers caracolaient en tête des records et ignoraient l’accumulation des menaces pesant sur la stabilité économique, sociale et financière de la planète.
Cette déconnexion entre l’économie réelle et les marchés financiers atteint le cœur même de nos démocraties. Elle repose sur plusieurs piliers : l’influence (et la corruption) des responsables politiques par les acteurs des marchés ; la vision court-termiste de l’horizon boursier qui fragilise les infrastructures ; la décision des banques centrales de sacrifier les épargnants au profit des emprunteurs ; des soutiens massifs aux grandes entreprises et surfaces au détriment des PME et des indépendants.
Cette année 2020 nous aura démontré qu’une nouvelle forme de capitalisme solidaire devra remplacer le "tout pour l’actionnaire". Cette révolution sera le seul moyen d’empêcher que la démocratie se déroule dans la rue."
« Nous savons tous que notre monde s’est beaucoup endetté depuis des décennies et que sa “financiarisation” a atteint des proportions jamais atteintes auparavant, du moins en temps de paix.
Mais quelle est la gravité de ce phénomène ? Quelles sont ses conséquences sur la solidité de notre système financier, sur le fonctionnement de notre économie et sur l’avenir même de notre société ?
Il faut surtout comprendre comment notre monde a changé subrepticement de modèle : il a glissé, depuis deux décennies, vers un paradigme étrange, celui où l’essentiel de l’activité économique se traduit désormais par la hausse des valorisations d’actifs financiers au détriment de la croissance, des revenus salariaux et de l’investissement productif.
Il est temps de mettre fin au règne de l’illusion et de remettre en valeur les ressorts économiques fondamentaux sans lesquels il ne peut y avoir de vraie croissance. »
Dans la mythologie grecque, Icare est le fils de l'architecte athénien Dédale. Il est connu principalement pour être mort après avoir volé trop près du Soleil alors qu'il s'échappait du labyrinthe avec des ailes créées par son père avec de la cire et des plumes.
« Quand on a de tels alliés, on n’a pas besoin d’ennemis ! » constate Gérard Araud dans cette relecture inédite de l’entre-deux-guerres. Un regard passionnant sur cette période cruciale où la France,lucide et terriblement seule, se battait pour sauver la paix.
Au lendemain de la Première Guerre mondiale, la France sort victorieuse mais épuisée, durablement blessée dans sa chair et sur son territoire. L’Allemagne n’accepte pas sa défaite et se sent humiliée par le traité de Versailles. L’Angleterre, qui a limité les pertes grâce à sa géographie, trouve que la France se plaint trop. Quant aux États-Unis, ils n’ont qu’une obsession : récupérer l’argent prêté. Et en ne ratifiant pas le traité, les Américains rendent caduque la sécurité de notre frontière. Le rêve de Clemenceau d’une entente à trois s’évanouit, trahi par ses alliés.
C’est en diplomate que Gérard Araud retrace cette histoire, agrémentée de savoureux portraits : Poincaré, Briand, Berthelot, Lloyd George dont Clemenceau dit qu’il est « capable de mentir huit fois dans la même journée ! », Saint-John Perse, Keynes, Barthou ou Daladier. Il raconte les avancées, les reculades, les espoirs et les trahisons de chaque acteur jusqu’au précipice de la Seconde Guerre mondiale.
Au moment où la guerre est de retour en Europe et où pèse l’ombre du passé, voici une formidable et nécessaire leçon d’Histoire.
Le 120ème anniversaire du Tour de France est l'occasion de revenir sur une des figures le plus marquantes de son histoire, André Darrigade, qui fête cette année ses 94 ans. Certes Darrigade n'a jamais gagné le Tour de France, mais il a porté le maillot jaune dix-neuf jours et remporté vingt-deux étapes, lui l'enfant de Narosse dans les Landes, fils de métayer, qui reçut un jour en cadeau de son oncle, un vélo, véritable don du ciel et outil d'émancipation. Il s'impose d'abord sur les vélodromes de Paris et Bordeaux, mais comprend vite que sa voie passe par la route. Routier-sprinteur comme on disait alors, il multiplie les victoires, remportant le tour de Lombardie en 1956 et devenant champion du monde en 1959, imposant sa classe et son élégance, imprimant dans les esprits un nom qui résonne encore dans les Landes bien sûr et dans le Sud-Ouest, mais aussi dans tous les coeurs des passionnés de cyclisme.