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Rima Hassan sans filtre ?
Tuesday, 02 September 2025
Le Droit au retour : Le Problème des réfugiés palestiniens
Farouk Mardam-Bey Elias Sanbar
- Description :
- Affirmé solennellement dès 1948 par l'ONU et réaffirmé depuis lors pendant près de cinquante ans par les grandes puissances, y compris les Etats-Unis, le droit au retour des réfugiés palestiniens est à présent dénié et décrié plus que toute autre revendication palestinienne. Non seulement en raison des réparations qu'il implique, humaines et financières, mais aussi et surtout parce qu'il rappelle aux Israéliens ce qu'ils préfèrent oublier : les conditions réelles dans lesquelles Israël a été fondé - et la Palestine rayée de la carte. Cet ouvrage, qui constitue avec Jérusalem, le sacré et le politique, un diptyque original sur les dossiers les plus difficiles du conflit israélo-arabe, se propose d'expliquer pourquoi le droit au retour est jugé inaliénable et imprescriptible par les Palestiniens. Il voudrait, en particulier, montrer que sa prise en compte par Israël, comme cela a été esquissé lors des négociations de Taba en janvier 2001, ne met en cause ni l'existence ni le caractère juif de cet Etat, mais pourrait devenir, au contraire, l'acte inaugural d'une véritable réconciliation israélo-palestinienne et judéo-arabe.
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Israël-Palestine, la solution : un État
Ghada Karmi
- Description :
- « Comment créer et maintenir un État pour un autre peuple dans un pays déjà habité? La quadrature de ce cercle est le dilemme d’Israël depuis sa fondation et la cause de la tragédie palestinienne qui en a résulté. » Dans ce livre, Ghada Karmi montre que le projet sioniste qui soutient l’existence de l’État d’Israël a toujours été et reste aujourd’hui impraticable. On y trouvera le détail des nombreux projets envisagés pour résoudre le conflit israélo-palestinien, depuis la célèbre – mais jamais appliquée – résolution 242 du Conseil de Sécurité de l’ONU, adoptée après la guerre de 1967. Tous ces projets ont été des échecs, y compris les accords d’Oslo de 1993. Israël a toujours considéré les Palestiniens comme un « non peuple », et sa position a toujours été appuyée par la grande puissance mondiale, celle des États-Unis. Restent aujourd’hui trois options : - celle du statu quo, mal nommée car elle recouvre en réalité la poursuite du processus de dépossession des Palestiniens, la judaïsa- tion rampante de toute la Palestine. - celle de la création d’un État palestinien aux côtés d’Israël, qui a la faveur de toutes les organisations internationales, mais qui n’est pas applicable, car le « territoire palestinien » est fait de cantons séparés par les colonies israéliennes, leurs routes de contournement et tous les obstacles faits pour empêcher qu’un véritable État puisse s’établir. - celle qui donne son nom au livre : un seul État sur le territoire de la Palestine historique, où les deux peuples vivraient sur un plan d’éga- lité. Le principal obstacle est qu’Israël ne veut pas en entendre parler, mais comme Ghada Karmi le fait remarquer, la situation actuelle est déjà celle d’un seul État. Il est organisé et dirigé par Israël, avec trois groupes d’habi- tants, les Juifs israéliens qui jouissent de tous les droits, les Palestiniens d’Israël qui sont des citoyens de deuxième ordre avec quelques droits mais pas tous, et les Palestiniens des territoires occupés qui n’en ont aucun. Ghada Karmi montre que la seule solution du conflit est celle d’un seul État, où tous les habitants jouiraient des mêmes droits politiques et civiques – solution aujourd’hui impossible mais qui reste la seule souhaitable.
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Un état commun: entre le Jourdain et la mer
Eyal Sivan Eric Hazan
- Description :
- 75 ans : c'est le temps écoulé depuis le premier plan officiel de partition de la Palestine en deux États, l'un juif et l'autre arabe. Trois quarts de siècle pendant lesquels on a vu passer d'innombrables résolutions, conférences, déclarations, missions, « feuilles de route » et autres « relances du processus de paix ». Pourtant la perspective de voir « deux États vivant côte à côte dans la paix et la sécurité » est plus lointaine que jamais. C'est que la partition de la Palestine historique en deux États « n'est pas une solution, mais un discours ». C'est un discours de guerre drapé dans une rhétorique de paix, qui permet de justifier les faits accomplis comme ceux à venir. Ce discours si commode ne peut pas déboucher, ne débouchera « jamais » sur une solution véritable, car « la partition de la Palestine n'est tout simplement pas possible ». Il faut en finir avec l'idée de la partition et la remplacer par celle du partage de ce pays, sa « mise en commun » entre tous ceux qui y habitent et qui en deviendront les citoyens libres et égaux. Le partage, loin de représenter une utopie, est la seule solution réaliste et réalisable car elle correspond à la situation actuelle dans le pays. Fait étrange, cet État commun est présenté tantôt comme une utopie ? face à la solution « réaliste » qui n'a pas avancé d'un pouce en trois quarts de siècle ? et tantôt comme une grave menace. Il faut choisir : une utopie ne peut pas être une menace ? et si l'État commun constitue une menace, c'est qu'il n'est pas une utopie. Aujourd'hui, le thème de « One State », de l'État commun, est discuté dans le monde entier y compris en Israël. Il est grand temps que le public français, tenu jusqu?ici soigneusement à l'écart, puisse être informé des termes d'un si crucial débat. Offert avec cet ouvrage, « Un État commun, conversation potentielle », film réalisé par Eyal Sivan, éclaire et précise le propos du livre qu'il accompagne. Ce film rassemble une série de vingt quatre entretiens sur l'État commun, avec des responsables politiques et des colons, des juristes et des artistes, des vieux et des jeunes, des juifs israéliens sépharades et ashkénazes, des arabes palestiniens d'Israël et des territoires occupés? Les mêmes questions leur sont posées, auxquelles ils répondent dans leur langue maternelle, en dialogue avec le réalisateur. L'écran est divisé en deux, un israélien juif d'un côté et un Palestinien de l'autre : l'un parle et l'autre écoute, et vice versa. La mise à l'écran vient réunir ceux que la fragmentation de la situation sépare, le film permet la rencontre que le conflit empêche jour après jour.
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Lettre à un ami juif
Ibrahim Souss
- Description :
- « Je souffre, mon ami, car ta voix est étrangement muette depuis quelque temps », écrit Ibrahim Souss, le représentant de l’OLP à Paris, dans son émouvant appel à la conscience juive. Peut-on faire la sourde oreille face aux atrocités commises par le gouvernement israélien contre les populations palestiniennes de Cisjordanie et de Gaza ? Jamais un responsable palestinien n’avait lancé une prière aussi vibrante à un membre du camp adverse. Tout au long de ce monologue, l’auteur incite son ami - un personnage réel et non symbolique - à élever a voix, car il est révoltant de voir la victime se transformer en bourreau. Sur toutes les questions -sécurité, terrorisme, droits de l’homme, - Souss défend le point de vue de son peuple, mais jamais au détriment des justes droits des israéliens. Tantôt homme de lettres, tantôt journaliste, il reste avant tout un humaniste souffrant de voir les Israéliens perdre leur âme. — Amnon Kapeliouk
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